LE FIL ENTRE LES PLIS. 2009.
Moquette, tiges en fibre, papier calque, câble électrique, deux gobelets en plastique. Env. 3,50 x 3,50 mètres.
Pièce réalisée dans le cadre d'une résidence de trois mois (de septembre à novembre 2009) à l'octroi de Tours.
Il s'agit d'une structure pénétrable en forme de dôme, réalisée à l'aide d'un câble électrique bleu traçant une double spirale. Les deux extrémités du câble pendent au centre de la pièce, chacune terminée d'un gobelet en plastique placé à hauteur de bouche et qui, tels les téléphones que nous fabriquions lorsque nous étions enfants, invitent le spectateur à venir y glisser quelques mots. Sur ce câble tout en courbes sont placés de nombreux origamis d'animaux et de végétaux divers, en papier calque et aux plis soulignés de bleu. Suivant la spirale, montant et descendant, ils sont également placés selon les points cardinaux.
PASSAGES. 2008.
Acryliques sur toile. 90 x 127 cm chaque.
Dans l'introduction de Point et ligne sur plan, Kandinsky écrit: << L'oeuvre d'art se reflète à la surface de la conscience. Elle se trouve << au-delà >>, et quand l'excitation cesse, elle disparaît de la surface sans laisser de trace. >>
Cette << excitation >>, avant les Passages, résulte de moments de contemplation imprévus, durant lesquels le réel, en quelque sorte, happe l'esprit malgré lui. Alors, le << reflet >> apparaît. Il provient de notre capacité à mettre en place des formes simples. Les Passages sont ces reflets saisis immédiatement, grâce à un programme d'ordinateur. Ce n'est qu'après qu'ils furent reportés sur toiles.
Issus d'une résonance intérieure avec l'extérieure, ils s'offrent selon un principe interne constant: celui de rencontres atomiques hasardeuses. Les atomes étant entendus à la fois comme alphabet et comme palette de couleurs: peu de formes différentes, mais des combinaisons variables à l'infini.
Diplôme du DNSEP, Tours, 2008. Exposition "Retour vers le futur", Tours, 2008.
La Loge - dancefloor aktion. 2007
Event. lieu: General Public, Berlin. 13 & 14 avril 2007.
La Loge - dancefloor aktion, est un projet développé par quatre jeunes artistes français (Nils Gadagnin, François Mallard, Antoine Proux et Claire Trotignon) en résidence à Berlin durant trois mois. Ce projet est né, en collaboration avec General Public, de leur volonté de partager leur découverte de la ville et l'expérience qu'ils en ont eu jusqu'à présent.
La question de l'espace apparait dès lors centrale, dans son expérimentation comme dans son usage.
A cette occasion, "Die Loge" (un espace clos de six mètres carrés dans l'entrée de la galerie) a été transformé en discothèque. Probablement la plus petite au monde! Une expérience ludique et incongrue pour les participants. Les autres pièces de General Public ont également été arrangées de façon à témoigner des premières impressions qu'ont eu ces jeunes artistes de Berlin. L'espace d'exposition habituel a ainsi été scindé en deux, la partie la plus petite servant de vestiaire, la plus grande étant laissée entièrement vide, mais éclairée et libre d'accès. Tout comme le bar, transféré pour l'occasion dans la réserve. L'entrée habituelle sera fermée car aménagée en salon.
Entrée gratuite dès 20 heures.
L'installation sera visible jusqu'au 22 avril, accompagnée de vidéos et de photographies documentant les deux soirées.
Top: Flyer de la soirée, réalisé par Nils Guadagnin et Claire Trotignon
Injures un jour. 2006
Court-métrage. 16 mn.
Ce film a été entièrement réalisé à l'aide d'un appareil photo
numérique ne pouvant capturer que 40 secondes de vidéo au maximum.
Le film se structure sur 24 séquences du temps ainsi alloué.
L'unique protagoniste du film est enfermé dans son appartement. Il
surgit de derrière la caméra pour effectuer une de ses tâches
quotidiennes dans le temps imparti, qui s'écoule sur un écran de
télévision mettant également la scène en abîme. Chaque fois qu'il
échoue à accomplir sa tâche, un coup de feu retenti et l'achève.
PICKPOCKET. 2006-07
Workshop ESBAT 2006 - 2007 initié par Hélène Agofroy, Denis Jourdin et Suzanne Lafont.
Après avoir enquêté sur le projet de chacun, François décide d'intervenir directement dans toutes les réalisations, de façon furtive, en y jouant le plus souvent le rôle de simple figurant.
Présent dans chaque travail vidéo, photographique, sonore, imprimé sur les silhouettes de Cécile Bernardin, aperçu dans les reflets de Carlyne Le Talour, acteur dans le film de Senghte Vanh Bouapha et Marina Tomasini, etc...
Des apparitions qui ne sont pas sans évoquer la signature hitchcockienne.